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Historique

 

Cette cavité située dans la commune de Fontanes du causse (46) était connue depuis fort longtemps (découverte par un membre du SCP de Poitiers dans les années 60).

 

Historique récent (photos B. Lafage -les plus belles !- et D. Lapeyre)

 

L'entrée étroite est suivie d'un large puits de 22 m donnant dans une vaste galerie. D'un côté, elle se terminait par une obstruction temporairement noyée, et de l'autre côté sur une trémie remontante. Près de là, un puits étroit était bouché par les éboulis à 3 mètres sous son orifice.

Depuis très longtemps, ce petit puits m'intriguait... présence de CO2 temporaire, courant d'air...

En 2009, je décide d'aller voir de plus près, d'autant que ceux qui explorent Viazac m'ont indiqué que le réseau passait à proximité.

C'est d'abord en solitaire que j'attaque la désob (4 séances). Puis, je m'intéresse à la trémie... elle résiste.

Avec P. Dutarte et Ad. Kadlecsovics, la grotte de Truffin (au fond de la doline) est creusée sur 1 mètre de profondeur, sans résultat probant.

V. Albagnac m'aide à dégager par dessous, et nous gagnons 2 mètres.

Je reprends le creusement et élargissement du petit puits, c'est long et fastidieux, mais j'y crois. (3 séances)

A l'automne 2010, je reçois l'aide de N. Bonnemain. Celui ci étant très motivé pour attaquer la trémie, nous faisons deux séances et nous jonctionnons enfin avec la grotte de Truffin (ou Truffin 2)... Ceci nous permet de shunter le P22 et d'accéder directement à la désob de la suite. Sans compter que nous avons ouvert une traversée (c'est rare par chez nous !)

La désob de la suite, maintenant facilitée, prend une autre envergure. Aprés 3 séances, Ad. Kadlecsovics et P. Dutarte nous rejoignent et nous vidons en 3 séances supplémentaires plus de 3 mètres de gravats constitués de castine collante.

Un petit courant d'air nous laisse espérer, jusqu'au jour où par un petit trou, un puits est aperçu. nous sommes  le 31 décembre.

Le 2 janvier, malgré la fatigue dûe aux fêtes, nous descendons un P5, suivi d'un P6 (D. Lapeyre, Ad. Kadlecsovics, N. Bonnemain)...

La suite est obstruée par une coulée stalagmitique, ne laissant que quelques centimètres de vide dans la diaclase. Poutant, quelques cailloux jetés dans la fente, nous permettent d'entendre un sublissime bruit de chute d'au moins dix mètres !

C'est la tête en bas et coincé dans la fissure que je perce un trou pour un tir... il ne reste plus qu'une paille.

Le résultat est excellent si bien que l'on peut continuer. un nouveau P10 est descendu.

Le fond est bouché, mais à 3 mètres de hauteur s'ouvre une belle galerie s'abaissant au dessus d'un gour. Une salle fait suite avec une belle coulée stalagmitique.

Nous remontons sur quatre mètres, et là à travers les concrétions s'ouvre un puits des plus grandioses !

Les pierres tombent pendant une dizaine de secondes, avec un écho impressionnant.

La descente sera faite le lendemain (N. Bonnemain, D. Lapeyre) avec l'espoir de jonctionner dans la partie centrale de Viazac.

Au bas de ce puits, une salle bien concrétionnée nous accueille avec des gours remplis de dents de cochon, et de majestueuses concrétions.

Un surcreusement bien visible est le point bas de la cavité qui se termine sur une une énorme trémie. Celle-ci est rapidement remontée jusqu'à un pincement au plafond.

Deux jours plus tard, Adrian Kadlecsovics et moi même redescendons. Le but est d'ouvrir la trémie vers le haut, ce qui est rapidement fait malgré la présence de CO2.

Bien qu'assez instable la trémie est remontée de plusieurs dizaines de mètres depuis le fond et débouche sur de grands vides. Ces salles en pente sont bouchées vers le haut par des trémies de constituées de gros blocs.

  Quelques mois plus tard, une lucarne dans le P10 est agrandie et un boyau de 6 mètres de longueur face à la galerie qui part vers le grand puits est désobstrué. Il permet d'acceder à un P15 jonctionnant la partie supérieure de la trémie...

 

 

Perspectives

 

La fouille des salles supérieures et la désobstruction du surcreusement du fond permettront peut être d'atteindre les galeries de l'igue de Viazac au centre du réseau. (Métro)

Cela permettrait de shunter les siphons et d'accéder plus facilement au réseau Traoucat (20 kms topographiés !).

Malheureusement la trémie semble tout boucher, même si l'air passe. (pas de CO2 lorsque les siphons de Viazac sont vides, ventilation effectuée depuis Truffin, sortie très sensiblement à J3)

 

 

 

Croquis d'exploration

Topo

Synthèse (1/5000 !)

 

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